Introduction — Le Congo parle, le monde écoute
Le 9 octobre 2025, à Bruxelles, dans la salle solennelle du Global Gateway Forum, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a prononcé l’un des discours les plus marquants de l’histoire diplomatique récente de la République démocratique du Congo.
Sous les regards attentifs des chefs d’État, des partenaires financiers et des institutions internationales, il n’a pas parlé de guerre, ni d’amertume. Il a parlé de paix, de projets, et de renaissance.
Ce jour-là, le Congo n’a pas seulement tendu la main à son voisin le Rwanda ; il a aussi tendu un miroir au monde : celui d’un pays qui, après des décennies d’instabilité, se relève avec dignité et apporte des réponses concrètes.
Car en Lingala, Eyano signifie Réponse.
Et ce discours fut précisément cela — la réponse du Congo à ceux qui doutaient encore de sa capacité à bâtir, à innover, à réconcilier et à éclairer.
À travers ses quatre axes majeurs — le Grand Inga, le Corridor de Lobito, le Couloir Vert Kinshasa-Kivu, et le Numérique & l’Intelligence Artificielle — le chef de l’État a tracé la feuille de route d’un pays qui transforme la douleur en puissance, la souffrance en solutions, et l’histoire en espérance.
I. Un moment historique, une parole apaisée
Dans un monde saturé de conflits, où les discours sont souvent chargés de menaces ou de reproches, Félix Tshisekedi a surpris.
Devant les caméras du monde, il n’a pas choisi la colère, mais la dignité.
Il a rappelé avec gravité les plaies de l’Est du Congo, où plus de dix millions de vies ont été fauchées en trente ans. Il a évoqué les enfants-soldats, les villages anéantis, les familles dispersées, les femmes brisées. Et pourtant, il a dit : « Je tends la main. »
Ce choix est immense. Il marque une rupture dans l’histoire congolaise récente.
Car le Congo aurait pu crier vengeance, mais il a choisi la réconciliation responsable.
« Monsieur le Président Paul Kagame, nous sommes les seuls capables d’arrêter cette escalade. »
Cette phrase résonne comme un appel au courage partagé. C’est un appel qui dépasse la politique. C’est une main tendue entre deux peuples que la géographie a unis et que la guerre ne doit plus séparer.
En tendant cette main, le Congo ne s’abaisse pas. Il s’élève.
Il s’élève au-dessus de la haine, pour parler le langage de la paix, celui qui bâtit les nations.
II. La paix, oui — mais par les projets
Tshisekedi ne croit pas en une paix abstraite. Pour lui, la paix doit se matérialiser dans la vie quotidienne des peuples.
C’est pourquoi, dans ce même discours, il a présenté quatre chantiers historiques : quatre piliers d’un même édifice, quatre réponses à un même besoin — vivre debout.
Le Grand Inga — L’énergie du renouveau
Au bord du fleuve Congo sommeille un géant. Son nom, Inga, incarne depuis des décennies le rêve d’un continent électrifié, d’un peuple éclairé.
Avec une capacité projetée de plus de 40 000 mégawatts, le Grand Inga pourrait devenir la plus grande source d’énergie hydroélectrique au monde.
Mais au-delà des chiffres, le message du président est clair : « L’énergie du fleuve doit devenir l’énergie de la paix. »
Ce projet doit alimenter les usines, les écoles, les hôpitaux, les foyers — mais aussi la confiance collective.
Inga, c’est la promesse d’une industrialisation verte, d’une Afrique décarbonée, d’une coopération énergétique continentale.
Le Président Tshisekedi veut en faire le pilier de la transition africaine vers un modèle économique durable, fondé sur les ressources propres du continent.
Le Grand Inga, c’est aussi une réponse à l’exil économique : offrir des emplois locaux à la jeunesse, former des ingénieurs, développer des filières, créer de la valeur sur place.
C’est là que la vision d’Eyano Publishing trouve écho : transformer les ressources en réponses — des réponses d’intelligence, de savoir, de progrès.
Car la véritable souveraineté ne se mesure pas à la force des armes, mais à la capacité d’un peuple à allumer sa propre lumière.
Le Corridor de Lobito — La route des richesses partagées
Le deuxième axe du discours est logistique, mais aussi symbolique.
Le Corridor de Lobito, reliant le port angolais à la ceinture cuprifère congolaise et zambienne, est bien plus qu’un réseau ferré : c’est une colonne vertébrale du commerce africain.
Grâce à un investissement de 1,6 milliard de dollars soutenu par l’Union européenne, ce corridor permettra de tripler les exportations régionales d’ici 2030.
Mais surtout, il deviendra un corridor de transformation locale.
Car Tshisekedi l’a martelé : « Nous ne voulons plus être le grenier brut du monde. Nous voulons être l’usine de l’Afrique. »
Autour du Corridor de Lobito émergeront des zones industrielles, des plateformes logistiques, des pôles de formation et d’innovation.
Les minerais ne partiront plus à l’état brut, ils seront transformés, assemblés, exportés avec une signature congolaise.
Lobito, c’est la réhabilitation de notre souveraineté économique.
Et dans ce mot “réhabilitation”, il faut entendre aussi “fierté retrouvée”.
Pendant longtemps, le Congo a été perçu comme une énigme géologique, un pays riche sans richesse.
Désormais, il se redresse, il planifie, il produit.
Il devient la réponse à la dépendance mondiale en ressources critiques.
Et c’est là encore, symboliquement, qu’Eyano — la Réponse — s’inscrit comme une philosophie nationale.
Le Couloir Vert Kinshasa-Kivu — Relier la nation, recoudre la plaie
Si le Grand Inga est l’énergie, et Lobito la logistique, alors le Couloir Vert Kinshasa-Kivu est le cœur battant de la réconciliation nationale.
Ce projet reliera la capitale à l’Est du pays à travers un axe intégré combinant routes, électricité, fibre optique, hubs agricoles et plateformes logistiques.
Il apportera la lumière là où régnaient les ténèbres, le numérique là où l’isolement a trop duré, et l’emploi là où la guerre a tout pris.
Le Président l’a décrit comme un projet « au service de l’humain avant tout ».
Plus de 31 millions de personnes verront directement leur vie améliorée.
Des 500 000 emplois seront créés, dont 20 000 réservés aux jeunes démobilisés des groupes armés.
Ainsi, le Couloir Vert ne sera pas seulement une route, mais un chemin de réinsertion et de dignité.
C’est aussi un projet écologique : il protège 108 000 km² de forêts vierges et participe à la conservation du bassin du Congo, le deuxième poumon vert de la planète.
Ce projet traduit un message profond :
Nous pouvons soigner nos blessures en reconstruisant notre territoire.
C’est une vision à la fois économique, écologique et morale.
Et si Eyano Publishing s’en inspire, c’est parce qu’il symbolise exactement ce que signifie Eyano : transformer les douleurs en réponses durables.
Le Numérique et l’Intelligence Artificielle — L’Afrique du futur
Le quatrième axe du discours plonge le Congo dans le XXIᵉ siècle.
Le président a parlé avec passion d’un sujet rarement abordé à ce niveau : le numérique, les centres de données et l’intelligence artificielle.
« Le Congo, fort de son énergie propre, de sa jeunesse et de sa position géographique, veut devenir une plateforme technologique mondiale. »
Cette ambition repose sur trois leviers :
- L’énergie verte d’Inga, pour alimenter les data centers à moindre coût ;
- La connectivité transcontinentale, avec des câbles à fibre optique traversant l’Afrique ;
- Un cadre juridique incitatif, pour attirer les investisseurs et protéger les données locales.
Il s’agit d’un projet de souveraineté numérique africaine.
Car l’indépendance du continent ne viendra pas seulement des mines, mais aussi des algorithmes.
Cette vision place le Congo au centre de la révolution technologique mondiale : non plus comme exportateur de cobalt, mais comme exportateur de solutions numériques africaines.
Dans un futur proche, le pays pourrait héberger des serveurs internationaux, des plateformes cloud, des applications congolaises, des IA locales capables de répondre aux besoins des peuples africains.
Et c’est ici que la symbolique d’Eyano Publishing se déploie pleinement :
Une maison congolaise qui incarne l’intelligence collective de l’Afrique,
Une voix numérique qui répond au monde avec des idées, des savoirs et des mots.
III. Le courage du dialogue — L’autre Inga, celui des cœurs
Après avoir présenté ces quatre axes, le Président est revenu à l’essentiel : la paix.
Car toutes ces routes, ces barrages, ces fibres optiques ne valent rien si les armes continuent de parler.
Alors, devant le monde, il a eu le courage de dire :
« Je tends la main à toi, Président Kagame, pour que nous ramenions la paix au cœur de nos peuples. »
Ce n’était pas de la naïveté, c’était du courage.
Ce n’était pas de la faiblesse, c’était de la grandeur.
Ce geste, filmé et relayé sur tous les continents, restera dans la mémoire collective.
Il montre que la RDC ne cherche pas la vengeance, mais la cohérence : la paix comme stratégie de développement.
Le Président a suspendu son plaidoyer pour les sanctions, offrant une dernière chance au dialogue.
C’est un pari audacieux, un pari sur l’intelligence humaine — le pari que la raison peut encore triompher du ressentiment.
IV. Le Congo comme réponse au monde
Le cœur du message du Président tient en une phrase :
« La République démocratique du Congo vient à Bruxelles avec une conviction simple : nous offrons des solutions. »
Cette déclaration, lourde de sens, marque un tournant.
Pendant longtemps, le Congo fut présenté comme un problème à résoudre, un pays de crises et de convoitises.
Désormais, il se présente comme une solution à offrir.
Et cette transformation s’incarne dans un mot : Eyano — la Réponse.
C’est le nom d’une idée, mais aussi d’une génération.
Une génération d’Africains qui refusent la fatalité et qui transforment la douleur en énergie.
Une génération qui croit que le progrès n’est pas importé, mais produit localement.
C’est dans cet esprit qu’Eyano Publishing se positionne comme la vitrine intellectuelle et culturelle de cette transformation :
– raconter les réussites du continent ;
– publier les projets, les analyses, les réformes ;
– amplifier la voix du Congo et de l’Afrique.
Là où certains exportent des minerais, nous exportons des idées.
Là où certains voient des crises, nous voyons des réponses.
C’est cela, Eyano.
V. La grandeur d’un peuple, la fierté d’une nation
Le discours de Bruxelles n’était pas un simple plaidoyer diplomatique. C’était une déclaration d’amour au Congo.
Il disait, en filigrane :
“Nous avons souffert, mais nous avons appris. Nous avons chuté, mais nous nous relevons. Nous avons été méprisés, mais nous redevenons fiers.”
Fierté de produire son énergie, fierté de tracer ses routes, fierté de former ses ingénieurs, fierté d’écrire son avenir.
C’est aussi une réhabilitation de notre fierté nationale.
Pendant des décennies, le Congo a été vu comme un problème à résoudre.
Désormais, il se présente comme une réponse à offrir.
Une Eyano à la fois économique, technologique et spirituelle.
VI. Vers une Afrique qui se gouverne elle-même
Le discours du Président Tshisekedi dépasse les frontières congolaises.
C’est un appel à la maturité africaine.
Il dit à l’Europe : « Nous ne voulons pas la charité, mais la parité. »
Il dit à nos voisins : « Nous ne voulons pas la guerre, mais la coopération. »
Il dit à notre jeunesse : « Nous ne voulons pas l’exil, mais le retour. »
Et il dit au monde entier : « Vous ne pouvez plus parler d’énergie verte sans l’Afrique centrale. »
C’est la vision d’un continent conscient de sa place dans l’équilibre planétaire.
Un continent qui ne quémande plus, mais qui propose.
Un continent qui ne subit plus, mais qui répond.
Conclusion — Quand la réponse vient du Congo
De l’énergie du Grand Inga aux réseaux du Corridor de Lobito,
du Couloir Vert Kinshasa-Kivu aux promesses du Numérique et de l’Intelligence Artificielle,
le Congo vient de tracer la carte d’un avenir qui allie paix, technologie et humanité.
Ce discours n’était pas un simple moment de diplomatie.
C’était un tournant civilisationnel : le moment où le Congo a cessé de subir pour commencer à répondre.
Et cette réponse porte un nom : Eyano.
En résumé
Au Forum Global Gateway de Bruxelles, le Président Félix Tshisekedi a présenté une vision intégrée de la transformation du Congo, articulée autour de quatre axes : le Grand Inga (énergie verte et souveraineté industrielle), le Corridor de Lobito (infrastructures et logistique régionale), le Couloir Vert Kinshasa-Kivu (cohésion territoriale et reconstruction humaine), et le Numérique & l’Intelligence Artificielle (souveraineté technologique africaine).
En parallèle, il a lancé un appel historique à la paix adressé au Président Paul Kagame, suspendant les sanctions pour privilégier le dialogue.
Son discours replace la RDC comme acteur de solutions et non plus comme victime des crises.
Dans ce message profondément humaniste, la notion d’Eyano — “Réponse” en lingala — résume la nouvelle identité du Congo : un pays qui éclaire, relie et innove pour lui-même et pour l’Afrique entière.
